Le nouvel album de Pine Hill Haints, The Song Companion of a Lonestar Cowboy, nous transporte à travers les sentiers colorés américains et Appalaches. Ce voyage de quinze chansons débute avec « Fall Asleep » et « Back to Alabama », un mélange enflammé de rockabilly et de folklore irlandais. Puis, des morceaux remarquables s’enchaînent, comme « Pretty Thing » avec un groove à la Bo Diddley, la reprise de a chanson traditionnelle « John Henry » avec des violons et des percussions martelées ou l’entrainant « Lone Star Kid » avec son concertina pop au parfum cajun. Il y a des excursions dans la country à la Sun Records avec « Midnight Mayor » et « Louise » et dans un blues marécageux avec le chant écorché de « Wade in the Water » et « Downtown Blues » en compagnie de J.D. Wilkes à l’harmonica. Tout du long, la puissante voix de ténor de Jamie Barrier sonne familière et amicale, avec des échos profonds allant de John Lee Hooker à Buddy Holly en passant par Johnny Cash. Le groupe joue avec un lâcher prise puisé de milliers de concerts laissés derrière eux. Tout cela semble d’une simplicité trompeuse, mais quiconque joue de la musique sait de quoi il retourne. Les Pine Hill Haints font quelque chose que très peu de groupes roots peuvent faire : transcender les influences et sculpter des sons séculaires en musique soul pour notre époque.
SIDE A
SIDE B
THE PINE HILL HAINTS - THE SONG COMPANION OF A LONESTAR COWBOY
album : The Song Companion of a Lonestar Cowboy