Formés en 2011 à Hollywood avec Sean Redman (basse, auparavant dans Cherry Glazerr), Richard Araiza (guitare et chant) et Modesto ‘Cobi’ Cobiàn (multi-instrumentiste et batteur), alors qu’ils étaient des marginaux du lycée (ou des ‘drinking buddies’ selon eux), et rejoints plus tardivement parBöttcher et London Guzmàn , les Buttertones s’apprêtent à sortir leur troisième album chezInnovative Leisure. Enregistré aux côtés du producteur Jonny Bell dans les studios Jazzcats de Long Beach, « Gravedigging » est le fruit d’un savant mélange entre le rock rétro des années 50 / 60et la scène garage pop actuelle.
En découle 11 morceaux à l’atmosphère surprenante et mystérieuse, qui pourraient incarner la B.O d’unvieux film d’espionnage américain second degré avec une bande son qui rappelle les Alleycats ou encore les Deadbeats du label Dangerhouse Records. Le résultat: un film ne demandant qu’à devenir un album, plus qu’un album demandant à devenir un film, plein de scènes d’actions, de tension, de relâchement qui rappelle la musique américaine avant que les Beatles ne lui fasse un lifting: le surf, la sweet soul, l’overdrive garage du saxophone des Sonics, qu’ils combinent avec l’énergie punk et la précision du post-punk.
Le premier extrait, ‘Sadie’s a Sadist’ en est l’exemple parfait; une histoire de crime qui s’accompagne d’un clip (réalisé par Alex LeGolvan et Richard Hilton). « La mission dans le film est basée entièrement sur des faits réels » revendique Dakota Böttcher, guitariste du groupe, « Après qu’un ex-agent de la CIA ait volé nos plan d’un robot barman/aspirateur cybernétique on passe à l’action. Certaines scènes peuvent paraitre dramatisées pour avoir plus d’effet, mais ce que vous voyez dans le film dépeint fondamentalement ce qu’il s’est passé ce mardi après-midi ».
