Bermuda Waterfall, le plus récent effort de l’auteur-compositeur-interprète et maestro de la ballade canadien Sean Nicholas Savage, paraîtra le 13 mai prochain sous l’étiquette montréalaise Arbutus Records (TOPS, Doldrums, Blue Hawaii). L’incontestable don de Savage pour la composition de mélodies rafraîchissantes et intemporelles et l’acuité philosophique de ses paroles atteignent un nouveau zénith sur Bermuda Waterfall, une offrande composée de 12 titres pop habilement ficelés faisant preuve d’une riche profondeur musicale et d’une gravité émotionnelle dévastatrice. Ce nouvel album témoigne de l’évolution fascinante d’un artiste véritablement unique dont la palette artistique ne cesse de s’étendre. Sur les pièces « Darkness » et « The Rat », le piano se fait cinématographique et résonne avec une honnêteté tranchante. Menées par les guitares espagnoles, « Heartless » et « Hands Dance » seraient entièrement à leur place dans un film – somme toute inhabituel – de John Hughes, tandis que les harmonies foisonnantes propres à Savage planent avec nostalgie sur les romantiques « Empire » et « Some Things Never Die ».
Savage décrit cet album écrit et composé au cours d’une tournée effectuée en 2013 d’« action invisible, [de] fertilisation inconsciente, [de] continuum d’un plan subconscient. » Il poursuit :
« La majorité des paroles de Bermuda (qui sont selon moi l’élément central de l’album) ont été écrites en déplacement entre divers endroits que j’aime, tous remplis d’êtres chers. J’ai essayé d’y décrire mes rêves les plus puissants, liés à mes expériences de vie les plus importantes. Au cours de la dernière année, j’ai connu une certaine déception par rapport à ma capacité de communiquer avec les gens que j’ai souhaité rejoindre avec mes performances et mes voyages, un certain sentiment de solitude. J’ai dû garder ma confiance envers le sens inhérent à la poésie, parce que plus que jamais, elle a émané de ma vie sans même que je ne la comprenne; je ne pouvais qu’observer les événements, les vérités et mes pensées infiniment complexes. Tout ce qui est troublant peut être interprété de tant de façons différentes, comme c’est le cas pour un rêve comique, sexuel ou terrifiant. À défaut de comprendre les raisons qui se cachent derrière les expériences, je me suis contenté de les accepter dans tout leur mystère. J’ai utilisé les mots les plus honnêtes et directs possibles pour les décrire. Empli par le yin et le yang, je me suis arrêté et j’ai contemplé mon existence, ce qui me rend heureux. Les mots me sont venus le plus naturellement du monde, et pour la première fois, ils ne découlaient d’aucune intention tangible. Je vais devoir attendre encore quelques années avant de comprendre exactement ce qui se passe dans cet album, dans cette étape de ma vie, mais ça ne me pose pas problème : j’aime le mystère. » — Sean Nicholas Savage
1. Boogie Night
2. Naturally
3. The Rat
4. Heartless
5. Empire
6. Hangin On
7. Bermuda Waterfall
8. Darkness
9. Hands Dance
10. Please Set Me Free
11. Vampire
12. Some Things Never Die
SEAN NICHOLAS SAVAGE
album : Bermuda Waterfall
