Après son album Chesapeak sorti il y a 5 ans, Rachael Yamagata revient avec Tightrope Walker, un 4e album qui marque une étape importante dans la carrière de celle qui a collaboré avec Ryan Adams, Bright Eyes ou Ray LaMontagne. Tout en restant sur les territoires de la folk, l’americana et du downtempo la voix de la chanteuse devient plus écorchée, comme pour témoigner de sa maturité et des changements qu’elle a traversés.
Changeant son processus de composition, celle qui est désormais une mère qui s’auto-manage et s’auto-produit a passé 2 ans dans un petit studio à patiemment affiner les orchestrations et paroles de 15 titres pour n’en garder que 10.
Ce nouveau contrôle qu’elle détient sur sa vie résonne jusque dans le titre de l’album inspiré du français Philippe Petit et de sa philosophie du ‘there is no why’. A la manière du célèbre funambule, Rachael Yamagata prend tous les risques en s’éloignant un peu plus de la pop qui l’a propulsée de la scène de cafés vers les scènes internationales pour confirmer son talent de songwriter dont la langueur particulière rend sa musique si poignante.
