Endless Boogie s’est formé au milieu des années 90 dans le Lower East Side de Manhattan. Pendant des années le groupe s’est contenté d’être un groupe de répétition, une raison de faire sortir Paul Major, vendeur de disques rares, de sa maison. Ils ont commencé à faire parler d’eux en faisant la première partie de Stephen Malkmus (Pavement) au Bowery Ballroom en 2001. Après deux albums auto-produits, ils sortent leur premier véritable album Focus Level en 2008. Endless Boogie revient cette fois avec un cinquième album studio intitulé Admonitions. Sept morceaux, pour la plupart enregistrés de façon improvisée sur une période de deux ans à travers plusieurs sessions, qui ont conduit la formation dans la tranquillité pastorale de l’archipel intérieur de Svartsjö près de Stockholm (dans le studio fondé par Jacob Sjöholm de Trad, Gras, Och Stenar) en 2018, dans le sous-sol humide et exigu d’un studio de Fort Greene à Brooklyn en 2020, et à Llano au Texas. Jesper Eklow (guitare) à la direction, Matt Sweeney (guitare) pour la touche de glamour furtive, le clair obscur Paul Major (guitare, chant) est, comme toujours, à l’honneur, la férocité de Mike Bones (basse) se fait cruciale et la solidité stoïque de Harry Druzd (batterie) soutient le tout. On retrouve aussi leur vieux copain Kurt Vile sur le morceau « Counterfeiter ». Parfaitement huilée et livrée en toute simplicité, la recette magique du groupe qui souhaite simplement immerger les auditeurs dans leur son fait effet.
ENDLESS BOOGIE
album : Admonitions
