De toutes les personnalités qui ont émergées de la scène Mutek à Montréal, Scott Monteith, plus connu sous le pseudonyme de Deadbeat, est indiscutablement le plus prolifique avec un flux continue de sorties depuis ses débuts (7 albums en tout sur des labels tels que ~Scape, Echocord, Wagon Repair et plus récemment son propre label BLKRTZ). On le compare facilement sur certaines de ces productions à Richie Hawtin et Jeff Mill, ce qui fait de Monteith un des artistes les plus établis sur la scène dub-techno mondiale. Dans ce genre dominé par les travaux de Mark Ernestus et Moritz Von Oswald, Monteith a su s’imposer en 13 ans comme une référence en réécrivant sans cesse les codes du genre.
« Eight » peut se comparer comme ceci : imaginez vous à bord d’un radeau de fortune sur une mer calme et en face de vous une violente tempête assombri l’horizon et se rapproche. Cet album sait passer de ce stade à celui où vous vous trouvez tourmenté dans l’œil du cyclone, au milieu des basses et des décibels. Ayant déménagé dans son nouveau studio à Berlin, les sons et les rythmes de Deadbeat sont devenus bien plus brut et puissant que tout ce qu’il avait fait avant. Et le résultat donne « Eight », un album détonnant.
1 The Elephant In The Pool
02 Lazy Jane (Steppers Dub) w/ Danuel Tate
03 Alamut
04 Wolves And Angels w/ Mathew Jonson
05 Punta De Chorros
06 May Rotten Roots
07 Yard
08 Horns Of Jericho w/ Dandy Jack
Deadbeat
album : Eight