D’abord, il y a l’enregistrement dans un studio de Medellin en Colombie : « Des sessions endiablées la nuit, des bouteilles vides, de la fumée et des LED rouges qui clignotent sur la table de mixage. Le jours suivant, de la bière et du jus d’orange et des heures de chirurgie plastique sur l’écran. Un rivière noire, un chien venu de l’espace et un labo sonique comme témoins ». D’ailleurs en parlant de « Balck River » (rivière noire), vous devez savoir que cette expression signifie un cercle distingué d’amis, tous engagé dans la création de ces passionnants et épiques 10 titres. Il y a : Lord Byron (the Alchemist, anciennement Lord Byron Maiden), Glad Secret Kazuka, Little Chucharita, Cornelio et, vous le connaissez déjà, Diegors. Sans oublié Wilson, le chien venu de l’espace, l’artisan de l’aboiement le plus émouvant entendu sur un titre techno (« Bosqueron »). Qui peut résister à si splendide compagnie?
Sano est utopiste alternatif ayant réalisé ses fantasmes noctambules avec les fêtes clandestines du club fantôme Perro Negro de Medellin. C’est exactement cette ambiance que l’on retrouve sur cet album suave et démoniaque.
01/A1 I don't
02/A2 Paranoia
03/A3 Me without you
04/B1 Paquidermos
05/B2 Contoneate
06/B3 Anestesia
07/C1 Matasanos
08/C2 Transilvania no mercy
09/D1 Boqueron
10/D2 Necrophilic love
Sano
album : Sano