Deux ans après l’augural essai et une décennie totalement affranchie, l’égérie d’un certain cool – axe Anita Pallenberg/Kim Gordon – publie avec le renfort de sa garde rapprochée “Electric Brick Wall”, onze morceaux ramassés en 31’54” au compteur, et toujours sous étiquette chicagoane de qualité. Une question de fidélité certainement…
Porté par l’irrésistible “Physical Emotions”, moite single à usage d’un dancefloor futuriste en descente directe du robotique “Atomic Dog” de George Clinton – là où la perle “Rad Times” reprenait en l’état l’œuvre disco-funk de Rick James –, ce deuxième album relève du fantasme : celui d’un cruising tout à la fois mental et sensoriel à travers Los Angeles. Comme une jam lysergique entre Wang Chung et Trans Am reprenant “Turbo Lover” de Judas Priest. Ou le soundtrack d’un “Terminator” réalisé par Gaspar Noé.
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